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Note de lecture : Tlemcen, Capitale du Maghreb central

Par Nassima Oulebsir

De la préhistoire jusqu’à sa musique, en passant par son nom, son commerce, sa monnaie, ses légendes, ses croyances, sa population et sa vie culturelle, Tlemcen est retracée dans ses plus petits détails par Abderrahmane Khelifa dans son nouveau livre. Paru aux éditions Colorset, Tlemcen, Capitale du Maghreb central* passe en revue, sur 420 pages, tous les événements qui ont marqué l’histoire de la ville : Pomaria de l’époque romaine puis Agadir du VIIe au XIe siècles où la ville abrita le fameux conquérant de la péninsule ibérique, Tariq Ibn Ziyad, puis Abu Qorra l’Ifrénide. La ville se déplaça légèrement vers l’ouest avec la fondation de Tagrart l’almoravide puis son agrandissement avec la Tlemcen des Almohades et des Zayyanides jusqu’à l’occupation par les Mérinides, les Espagnols puis les Ottomans. Durant toute cette période, Tlemcen était un centre commercial dont les ramifications allaient jusqu’à Tombouctou, Gao et Oualata grâce à l’audace des frères El Maqqari. Bien sûr, les savants de Tlemcen tiennent une place importante dans l’ouvrage, à l’instar des frères Ibn Khaldoun qui enseignèrent à Tlemcen ou de Sidi Boumedienne, le pôle du soufisme. Dans un deuxième temps, l’auteur raconte l’histoire de la ville et de ses monuments, les secrets des fondouks, les bains, les palais, les quartiers, les qobbas, El Eubbad, Mansourah, les remparts et les portes de la ville, le Mechouar, la Qaïsariya, Tagrart, Agadir et la route de l’or de Tlemcen au Soudan. Photos et récits, tout est là pour expliquer et découvrir la vraie âme de Tlemcen… Ce livre est le quatrième d’une série sur les villes algériennes (Alger, Honaïne et Constantine).

* Chez Colorset

14 commentaires sur “Note de lecture : Tlemcen, Capitale du Maghreb central

  1. Benomar
    février 2, 2012

    Cet acharnement du clan d’Oujda à faire de facto de Tlemcen la capitale de notre pays inquiète sérieusement le peuple algérien, qui a beaucoup souffert du népotisme, du régionalisme et de la corruption généralisée instituée par ce clan depuis 1999.

    Les réalisations à Tlemcen, évaluées à plus de 30 milliards de dollars depuis 1999 et les promesses sans suite ailleurs.

    Cette politique suicidaire est dangereuse pour la cohésion, la stabilité, l’unité et la sécurité nationales.

    Cette discrimination insensée pourrait faire de Tlemcen une nouvelle Tikrit ou Syrtre, symboles de la grandeur et de la décadence de Sadddam Hussein, de Mouammar El Gueddafi et de leurs malheureuses familles.

    • senhadji
      février 4, 2012

      on peut très bien combattre le régionalisme qui est le vrai danger de l’Algérie sans pour autant rejeter systématiquement ce qui vient de l’ouest comme vous semblez
      Connaissez vous l’histoire de cette ville ?
      Avez vous lu livre ?
      je vous invite à le faire et apres faites vous votre propre opinion.
      cordialement

  2. Beldjillali
    février 3, 2012

    Félicitation à M. Abderrahmane Khelifa pour son effort pour nous faire découvrir Tlemcen cette ville d’art et d’histoire.

  3. aam
    février 5, 2012

    bien venue a cet nouvel ouvrage dans notre désert culturel , et je vous prie de faire des critiques constructives ,en tant que kabyle oranais et fière de son algerianité je pense, que c’est la méconnaissance de notre histoire qui alimente le régionalisme et non pas le contraire , seulement faut-il pour autant, transcrire des vérités!!!!! cela dérangerait plus d’un … alors attention à vos ecrits,la poubelle de l’histoire vous guette , chers auteurs
    sachez que les grands doivent leur grandeur à celle de leur oeuvre .

  4. smb
    février 5, 2012

    Un grand vide est comble.bon livre de collection

  5. Benomar
    février 5, 2012

    Mme, Mlle ou M. Sanhadji, je n’ai nulle part dit que tous nos frères et soeurs de Tlemcen ou de l’Ouest algérien étaient des régionalistes. J’ai seulement signalé que le clan d’Oujda, communément appelé le clan de Tlemcen, qui est composé d’une poignée d’aventuriers qui ne sont meme pas de Tlemcen ni des Algériens, veut faire croire qu’il a l’appui des braves habitants de cette région pour mener la politiue destructrice, qu’il a toujours menée depuis 1962. Les éléctions d’Avril 1999 ne nous avaient-elles pas montré qu’avant leur retrait de la course pour fraude amassive annoncée, Taleb Ibrahimi, Hamrouche et Ait Ahmed, des enfants de l’Est et du Centre de notre pays, étaient aussi sinon plus polpulaires que Bouteflika à l’Ouest du pays ?

    Rassurez-vous, ces prédateurs, pour qui le glas a sonné, ne trompent plus personne et la politique de la terre brulée qu’ils pratiquent aujourd’hui, dans leur fuite en avant suicicdaire, ne fera que renforcer l’unanimité des Algériens et Algériennes contre eux. Fraternellement.

    • TRasset
      février 6, 2012

      Je crois que tu as un problème psychologique.
      L’article traite de Tlemcen et toi tu nous parles de Bouteflika.
      Tlemcen à l’histoire la plus riche du Maghreb, c’est un fait. De Pomaria à maintenant, elle a été la capitale de je ne sais combien de royaume, une capitale économique, une capitale culturelle et une capitale spirituelle. La région de Tlemcen a des liens historiques avec la plupart des villes algériennes (comme Alger, BejaIa, Kenchela, Constantine), des villes marocaines (comme Marrakech, Fez ou encore la région du rif), des villes espagnoles (comme Grenade ou Séville) ou encore des villes syriennes. Cette ville est un bijou à l’état pur. On devrait vraiment être fière qu’elle soit algérienne.

    • El gharbi Farid
      février 6, 2012

      Mr ou Mme Benomar, un des journalistes et chercheur Algérien a dit sur les ondes de la chaine 3 que Tlemcen détenait 70% du patrimoine culturel du pays,certaines personnes du le clan de Oujda, si vous ne le savez pas ont tués des enfants de Tlemcen,et détriut les vergers de cette belle ville jamais le clan de Tlemcen, n’a aidé Tlemcen, ils se sont aidés eux meme. Mais quoi qu’il en soit monsieur, Madame Benomar, vous parlez de Taleb el Ibrahimi des savants de Tlemcen l’ont formés, Ait Ahmed a toujours été frustré du fait que des hommes comme Oulhadj Allah irahmou ont fait la révolution, lui jamais il n’a tiré une balle, Quand a Hamrouche ne blaguez pas…il n’a pas la stature, de porteur nous ne passerons jamais à porté, Mais jamais au grand jamais, ces hommes là n’étaient plus populaires que Bouteflika
      .

  6. zinai
    février 6, 2012

    bonjour messieurs ,dames
    Entièrement d’accord avec M.benomar et je dirais mieux : parmi les algériens – je parle des gens sensés – les plus opposés au clan sont des tlemceniens; cf les contributions du général Benyelles lors des éléctions de99 ,2004 et 2007.
    Cependant l’argent qui a été dépensé pour faire de Tlemcen une grande et authentique ville algérienne ,pour moi , n’est pas gaspillé ; car ces gens partiront et tlemcen restera.
    Il serait tout aussi souhaitable de faire la même chose pour Constantine , Miliana , Sedrata (ouargla )yachir(médéa) ou la kalâa des beni hammade à Msila etc.
    cela est notre patrimoine et notre fiérté.
    cordialement. hocine

  7. samir
    février 7, 2012

    une réponse concernant tlemcen la vrais tlemceniens c’est les beni warnid leur origine c’est berbère alor que monsier boutef est un marocain tlemcen n’est q’une ville de l’etat algérien certes elle est belle population intellectuelle éduqué civilisé mais reste une ville algérien qui doit être traité comme le reste des ville algérienne.
    je suis tlemcenien pour ne pas dire que je suis kabyle par apport a mes idées

  8. Hebbache
    février 7, 2012

    Je pense que Tlemcen mérite mieux ,en Histoire que la tristement célèbre de la présence des « arabes » en Afrique du nord!Il semble que les rivalités politiques,en ce temps,avaient fait disparaître « sur le fil de l’épée » des milliers de ses habitants.Les expéditions punitives menées à partir de Tlemcen contre les villes de l’est(Oran..) et de l’Ouest (Fès,Meknès..) sont légendaires.La présence Ottomane a été une perte de temps généralisée….L’Histoire récente nous a donné des chefs ..à l’image de l’Algérie.Je veux oublier tout le monde ,sauf le premier des présidents algériens..ouy,mon pied!

  9. Chamseddine
    février 7, 2012

    Pourquoi dire du Maghreb Central??……il fallait dire Moyen-Magreb …(qui est l’Algérie) et non Maghreb central…comme il y a une Orient-Proche, Moyen-Orient et Extrême-Orient……..il y a un Maghreb Proche (Adna) Tunisie, Maghreb Moyen Awsat) Algérie et le Maghreb Extrême (Aqsa) Maroc.

  10. krayam
    février 8, 2012

    on nous soûle avec Tlémcen….je commence a détesté cette ville …tellement elle est devenu le symbole de voleurs de l’Algérie …avec le respect a ses habitants innocents bien sur

  11. Carnac
    février 8, 2012

    Si Le PM ou Premier Menteur ignore l’histoire, que serait-ce nous autres les quidams qui n’ont ni pouvoir ni voix! Même le PM ou Premier Menteur ne savait pas qu’avant l’arrivée des frère Barberousses et l’instauration de la Régence d’Algér, le territoire algérien était divisé entre deux royaume: le royaume des Zianides jusqu’à la vallée de la Souamman et dont la capitale était Tlemcen, et le royaume des Hafsides, à partir de la Soumman, et englobant la Tunisie actuelle, et dont la capitale était Tunis! Nous devons aux frères Barberousse, dont l’ainé a perdu la vie en défendant Tlemcen contre les Espagnols qui l’occupaient, l’unfication territoire de l’Algérie, et donc son unification politique, avec l’installation de sa capitale à Alger, aui 2tait avant une simple annexe de Tlemcen, et pendant longtemps etait gouvernée par un des enfants du roi zianide reignant!

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Cette entrée a été publiée le février 2, 2012 par dans Le direct.