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syrie : l’algérien qui met le feu à la Ligue arabe

Par Mélanie Matarese et Adlène Meddi

Comment Anouar Malek a participé à la mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie ?

J’ai été choisi par le Comité arabe des droits de l’homme, dont le siège est à Paris, pour représenter l’ONG dans cette mission humanitaire. Je n’ai pas hésité à accepter cette offre car j’ai vu dans cette participation ma contribution à l’instauration de la paix en Syrie, un pays très cher à mon cœur.

Quelle a été la participation algérienne à cette mission ?

J’étais dans le premier groupe qui a quitté Le Caire pour Damas le 26 décembre dernier, et qui comprenait environ cinquante observateurs représentant plusieurs pays dont l’Algérie, la Tunisie, l’Irak, la Mauritanie, le Soudan, Djibouti, le Maroc et l’Egypte. A ce moment-là, l’Algérie avait envoyé six responsables, trois lieutenants-colonels et trois représentants du ministère des Affaires étrangères, qui ont été rejoints par quatre autres Algériens. En tout, la mission officielle algérienne comprenait dix responsables, répartis entre la banlieue de Damas, Deraa, et Alep.

Que répond-il aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci qui a clairement indiqué que Anouar Malek ne représentait pas l’Algérie ?

J’ai été surpris par les termes employés par le ministre algérien des Affaires étrangères. Comme s’il m’enlevait ma nationalité algérienne, alors que je n’ai pas d’autre nationalité. Il aurait fallu que M. Medelci dise : «Anouar Malek est Algérien, mais il ne fait pas partie de la délégation officielle du gouvernement algérien.» Ses propos illustrent une défense franche du régime de Bachar Al Assad. Il est vrai que je ne représente pas le gouvernement. Et cela ne m’honorerait pas de représenter un gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères est Mourad Medelci, parce qu’on l’a vu à plusieurs reprises commettre de graves erreurs qui font honte à la diplomatie algérienne.

La première personne à s’être désolidarisée de ma position a malheureusement été M. Medelci, alors que le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Al Mouallem, n’a même pas réagi. A mon tour et en tant qu’observateur, je me désolidarise complètement des propos de M. Medelci sur la situation en Syrie. Des propos en complète contradiction avec la réalité du terrain.

Que répond-il au chef de la mission d’observation, le général soudanais Eddabi, qui lui reproche de n’avoir pas quitté sa chambre pendant six jours ?

Ce sont les chaînes satellitaires qui lui ont répondu, à chaque fois qu’elles diffusaient une vidéo où l’on me voyait en sa compagnie dans les quartiers de Homs où j’accomplissais ma mission de manière tout à fait normale ! Même les chaînes satellitaires syriennes et d’autres chaînes arabes pro-Al Assad qui m’attaquaient ont montré, elles aussi, des vidéos où j’apparais dans plusieurs quartiers de Homs. J’ai passé seize jours à Homs et j’ai été le premier, en compagnie d’Eddabi, à entrer dans le quartier de Baba Amrou. Nous y sommes restés deux jours consécutifs. Ce fut notre première sortie sur le terrain. Et ce même Eddabi prétend que j’ai passé six jours dans ma chambre d’hôtel ! Alors, qu’ai-je fait durant les dix autres jours ?

J’ai également publié mes observations sur ma page facebook le matin du vendredi 6 janvier 2012. Et cette page a été piratée le jour même, après que les médias aient repris les informations. J’ai tout de suite gelé mon travail au sein de la mission jusqu’à mon départ de Homs lundi 9 janvier au matin. A propos de ma prétendue maladie, j’ai juste attrapé une grippe, comme mes autres collègues de la mission, et c’était pendant la période où j’avais démissionné.

Les accusations d’Eddabi l’ont mis à nu et corroborent tout ce que j’ai dit à propos de cette mission inefficace, d’un niveau ridicule, qui ne correspond pas à une très grande mission dont dépend l’avenir de tout un pays et de la région.

A-t-il reçu des menaces ?

Le vendredi 6 janvier, suite à la publication de mes observations sur facebook, j’ai reçu plus de dix appels anonymes me menaçant d’être «égorgé». Et le jour où nous avons, avec mes collègues, quitté Homs pour Damas, des snipers ont tenté de nous tuer. Heureusement, seule notre voiture et celle de notre protection ont été touchées. Chose bizarre, nos accompagnateurs nous ont emmenés sur une route, à côté du quartier de Baba Amrou, alors que ce n’était pas notre chemin habituel. Le régime voulait nous convaincre que c’était l’armée libre syrienne basée à Baba Amrou qui avait tenté de nous tuer. Or, nous avons essuyé des tirs alors que nous nous trouvions sur un pont proche de l’université du Baas.

Un professeur d’université m’a personnellement informé qu’il avait vu des snipers en train de se préparer sur le toit d’une maison, un quart d’heure avant notre passage. Après avoir démissionné et après mes déclarations à Al Jazeera, j’ai reçu des appels téléphoniques anonymes de chantage. On me menaçait de publier des photos de moi dans la salle de bains de ma chambre de l’hôtel Essafir, à Homs !

Est-il le seul observateur à avoir démissionné ?

Oui. Avant moi, d’autres étaient déjà partis quand je me trouvais encore à Damas. Le lundi 9 janvier, le docteur Abdelhamid Elouali a quitté la mission. Il avait, dans une réunion le 27 décembre dernier, très violemment critiqué la mission en la qualifiant de «mascarade». Pendant ce temps-là, le général Eddabi était occupé au téléphone. Le Marocain l’a interpellé : «Il est très mal élevé de rester au téléphone quand quelqu’un vous parle.» Un Tunisien a aussi demandé à quitter la mission, mais je ne connais pas la suite. L’Egyptien Ahmed Abdallah Khalil et le Djiboutien Mohamed Houcine Omar ont quitté la mission avec moi et je sais que d’autres ont menacé de se retirer si les choses restaient en l’état.

Quelles ont été les conditions de travail sur place ? Qu’est-ce qui l’a le plus choqué ?

Nous avions un protocole à suivre, mais sur place, il n’était pas respecté. Nous souffrions du manque de moyens. Nous devions prendre les communications téléphoniques à notre charge. Nous n’avions même pas droit à un bureau alors qu’il était convenu que des locaux seraient mis à notre disposition pour accueillir les citoyens. Nous sommes restés dans l’hôtel, gardés et surveillés par les services secrets, où l’on ne pouvait rencontrer que les pro-régime et des personnes embrigadées qui nous racontaient des contrevérités. La mission d’observation aurait dû travailler dans la sérénité. Depuis notre arrivée, les tirs de balle n’ont pas cessé.

Le régime continuait à bombarder les quartiers à l’artillerie lourde et nous écoutions tout cela sans pouvoir rien faire. Ce qui m’a le plus choqué, ce sont les assassinats qui ciblaient même les enfants. Nous avons vu un cadavre dépecé. C’était un citoyen du quartier de Baba Amrou, qui avait été arrêté puis rendu à sa famille dans un état que l’esprit humain ne peut même pas imaginer. Les tirs de snipers étaient continuels, contrairement à ce qu’avait promis le gouvernement syrien. Sous le choc de tous ces terribles crimes, je trouvais très dangereux que les rapports envoyés à la Ligue arabe ignorent beaucoup de questions sensibles. Ce qui m’a confirmé que plusieurs pays arabes étaient complices du régime de Bachar Al Assad.

Le président de la mission, le général Eddabi, n’a choisi que des personnalités proches des régimes pour présider les groupes sur le terrain. Il a complètement ignoré les éléments issus des ONG et les voyait même comme des ennemis. Il faut souligner que notre protocole de travail a été rédigé dans les beaux salons de la Ligue arabe, loin de la réalité humanitaire tragique. Son application était donc impossible.

Pourquoi, selon ses déclarations, la Ligue arabe a-t-elle produit de faux rapports et quelles en ont été les sources ?

Le problème a commencé à cause de certains chefs de groupe, plus précisément le groupe A et le groupe B, à Homs. Le premier – dans lequel je me trouvais – était dirigé par le colonel Abdallah, des services secrets soudanais ; le second était dirigé par une jeune Irakien, Ammar Djaber Abas, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères irakien. J’ai lu les rapports envoyés à la salle des opérations à Damas. Et j’ai trouvé que ces rapports étaient vides et ignoraient beaucoup de choses, comme par exemple le non-retrait des blindés militaires ou l’emploi de la violence contre les civils, etc. Le général Eddabi a raconté aux médias des contrevérités. Par exemple, le 25 décembre, il a déclaré que la situation à Homs, après notre visite, était calme, alors que nous avons assisté à des tirs de snipers.

Qu’en est-il des groupes armés de l’opposition ?

Il n’y a pas de groupe armé. Il y a une armée libre dont les chefs sont des officiers dissidents qui obéissent à leur propre loi. Mais ils ont avec eux, aussi, des volontaires qui portent des armes. J’ai rencontré Abderrezak Talas, un des officiers dissidents les plus connus, dans une maison abandonnée, à Baba Amrou. Je l’ai questionné à propos de ces civils armés. Il m’a expliqué que les militaires dissidents ont besoin des habitants du quartier pour mieux les protéger parce que la plupart des militaires ne sont pas issus de ces villes-là. C’est pour cela qu’ils ont ouvert la voie à des volontaires, mais de manière très contrôlée. Je précise que depuis notre arrivée à Homs, les éléments de l’armée libre nous avaient promis une trêve et l’ont respectée. Et cela, malgré les bombardements incessants de l’armée régulière. J’affirme ici que l’armée libre est en situation de défense des quartiers et que sans sa présence, des quartiers entiers auraient été exterminés.

Comment voit-t-il l’avenir de la Syrie ?

La Syrie se dirige vers une guerre civile. Tant que le régime persiste à employer tous les moyens militaires pour enterrer la révolte populaire. Et tant que le régime de Bachar Al Assad tente d’allumer la mèche du lien confessionnel en misant sur le soutien de la communauté alaouite et en pariant sur la victimisation de la minorité chrétienne. C’est pour cela que les assassinats et les kidnappings ciblent aussi les familles alaouites et les chrétiens.

Pour en savoir plus :

Le blog de Anouar Malek

L’observatoire syrien des droits de l’homme

Source vidéo : Al Jazeera.

27 commentaires sur “syrie : l’algérien qui met le feu à la Ligue arabe

  1. Omar
    janvier 17, 2012

    Le Général soudanais Eddabi porte bien son nom, ismoun aala moussama.

    Bravo Anouar, tu sa sauvé l’honneur de l’Algérie, à la traine de la Ligue arabe et qui a été couverte de honte par les vieux chnoques de Tlemcen, qui dirigent sa diplomatie ( Bouteflika, Medelci, Rahal et Messahal ).

    Encore une fois merci, ANOUAR MALEK, le peuple algérien, qui est très choqué par la tragédie que vit le peuple syrien frère, massacré à huis clos par le régime tyrannique de la Syrie, est fier de toi et te soutient totalement.

    • Mahmoudi
      janvier 17, 2012

      Ces vieux chnoques se cachent derrière la ligue arabe, l’Union Africaine et le Qatar. Ils font vraiment honte à notre pays, qu’ils ont réduit à leurs petites dimensions et qui célèbre ces derniers jours les anniversaires de la mort de Boumediène et de Boudiaf, deux acteurs principaux de la Guerre de Libération Nationale, dont ces vieux chnoques ont trahi les idéaux sacrés et qu’ils ont voulue dénaturer en réhabilitant en catimini oulid bled houm Messali Hadj, qui a combattu le FLN, aux cotés de la France.

      • mohand arab
        janvier 18, 2012

        Mr Mahmoudi,ne mellez pas le nom de Mohamed BOUDIAF à celui de BOUKHAROUBA,le bras droit de Boutef.Auriez-vous oublier que ces salopards sont à l’origine des malheurs de l’ALGERIE?

    • Benmoussa
      janvier 19, 2012

      Même l’algérien qui est à l’extrême ouest de l’Algérie est autant choqué que toi Omar… il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut voir. Tous les algériens ne sont pas des autruches…. Hacha !

  2. Benyoucef
    janvier 17, 2012

    Si Malek, ne tiens pas beaucoup compte de ce que le vieux Medelci, qui s’était autoproclamé idiot, a dit a ton sujet.

    Comme son président, il devient sénile et commet bourde sur bourde.

    Sinon, qu’est-ce-que Bouteflika est allé foutre en Tunisie alors qu’hier encore il soutenait Benali, le bourreau de Tunis.

    N’importe qui aurait eu honte de se déplacer à Tunis mais lui s’en fout éperdument.

    Je crois qu’il ne sait plus ce qu’il fait à cause de sa grave maladie physique et mentale.

    Pauvre Algérie, tu mérites mieux que cette racaille !

    • tan
      Mai 3, 2012

      pauvre de toi et non pauvre algerie les bonnes relation avec nos voisins cela s apele la diplomatie en europe aussi il on ete derriere ces pays et pourtant leur frontiere sont loin des notre

  3. El-hadi.
    janvier 17, 2012

    Salam ou saha a si-Malek de rendre un peu de dignité au peuple Algérien et contrairement
    a nos sbires du chaos , de présenter l’Algérien au coté des peuples opprimés.

    Staff

  4. elias
    janvier 17, 2012

    Bravo! Très bon article, de bonne qualité, à diffuser!

  5. must
    janvier 17, 2012

    la diplomatie algérienne,est plus que bannaniére,dommage!

  6. Amine
    janvier 17, 2012

    L’affaire du wali d’illizi est une affaire rocambolesque, qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.

    Mais tout est bien qui finit bien.

    C’est pour cela que les vieux dirigeants autoproclamés de notre pays , qui font beaucoup d’erreurs sur le plan diplomatique car ils ont perdu leur lucidité et de leur visibilité à cause de leur age avancé, auraient du réflechir beaucoup avant de soutenir les tyrans arabes nommés Benali, Moubarak, El Kadhafi, Bachar Al Assad, Ali Abdallah Saleh et El Bechir, entre autres, contre leurs peuples, qui les ont rejetés comme la peste.

    Les peuples restent mais les dirigeants changent même s’ils s’accrochent désespérément à leurs vieux koursis.

    Hadi sunnatou el hayat.

    A cause des tares, carences et insuffisances, en un mot de l’incompétence affligeante de ses dirigeants cupides et obstinés, qui pratiquent une fuite en avant suicidaire et ruineuse en raison des concessions diplomatiques et économiques importantes qu’il doit octroyer aux pays occidentaux notamment, pour qu’ils ferment leurs yeux sur les abus, méfaits et forfaits de ses gouvernants de pacotille, notre pays est aujourd’hui isolé sur le plan régional.

    Heureusement que nos freres lybiens savent faire la différence entre le peuple algérien, qui était avec eux et ses dirigeants qui étaient avec Kadhafi.

    C’est grace à ce respect et cette considération pour notre peuple, que les nouveaux dirigeants lybiens ont accepté de remettre le wali d’Illizi aux autorités algériennes, en esperant qu’elles vont bien apprécier ce geste fraternel et leur remettre la famille de Kadhafi, au moins ses deux fils, en leur arrachant l’engagement écrit de leur garantir un jugement juste et équitable.

  7. fat
    janvier 18, 2012

    Il y a comme un desinteressement des paroles de ce rapporteur.
    Tout donne l impression qu il ne fallait pas dire la verite sur ce qu il a vu. Le minstre algerien lui meme n est pas content de lui pourquoi ? Que voulait il cacher aux monde .
    A moins que ce gouvernement de pacotille a peur pour son avenir !
    Ce qui me choque le plus ce sont ces internaute qui aboient contre anouar malek. Hemmmm on vous reconnait bande de laches.

  8. marianne
    janvier 18, 2012

    C’est encourageant de voir de nombreuses personnes soutenir cet homme, car trop souvent on voit des accusations calomnieuses et n’importe quelles idées de conspiration. De toute façon, il ne dit ce que les habitants de ces quartiers siègés disent, et nous montrent avec leurs vidéos amateurs. Il y a une guerre des médias, mais on ne peut pas tout cacher.

    J’espère que les pays arabes vont sortir de leurs trous noirs de répression et de censure, sans tomber dans le piège du fanatisme religieux.

  9. Ali
    janvier 18, 2012

    Si l’arrestation de M. Dhina s’est faite à la demande de l’ambassade d’Algérie en France, je n’hésiterai pas à dire que le vieux Medelci vient de commettre une nouvelle bévue, aussi grave que celle qu’il a commise contre M. Anouar Malek, qui va ternir davantage l’image de notre pays, déjà isolé sur le plan régional à cause de sa position suicidaire concernant le printemps arabe, notamment en Tunisie et en Lybie, dont Bouteflika a soutenu les tyrans qui ont été finalement chassés par leurs peuples révoltés.

    L’Algérie n’a vraiment pas besoin de ce genre de gaffes qui constituent un cadeau empoisonné, difficle à gérer et qui pourrait être exploitée par les médias et ONGs hostiles au peuple algérien en pleine reconstruction physique et mentale.

    En tout état de cause, s’ils n’ont pas tué, s’ils n’ont pas les mains souillées du sang de leurs compatriotes, les opposants algériens installés à l’étranger et souvent manipulés par les services de sécurité des pays d’asile, qui se nourrissent d’une opposition virtuelle, devraient rentrer en Algérie pour mesurer la popularité dont ils se vantent à travers les médias connus pour leur hostilité et leur virulence contre notre pays.

    Ils doivent profiter du vent d’ouverture qui souffle sur les pays arabes grace au printemps arabe car les autorités algériennes qui sont aux abois ne pourront rien leur faire sinon elles seront étouffées par les pays occidentaux qui n’attendent que cette occasion et ne cessent de leur dicter leur feuille de route pour une transition pacifique et que Bouteflika et Medelci, qui tiennent à leurs koursis minés par leur fuite en avant suicidaire à cause des abus, méfaits et forfaits de leur clan de prédateurs, sont obligés de suivre scrupuleusement.

    Aujourd’hui plus que jamais, l’Algérie, qui a des ressources naturelles et financières considérables a besoin de toutes ses ressources humaines vivant dans le pays ou à l’étranger, pour relever les défis majeurs de développement qui l’attendent.

    Nous savons qu’en ces temps de crise en Europe, les compétences algériennes sont souvent sous utilisées et sous payées, pour ceux et celles qui arrivent à vaincre la chappe sociale hostile et à surmonter les préjudices qui l’accompagnent et à trouver un emploi convenable à durée déterminée, alors que l’Algérie offre de nombreuses opportunités d’emploi de plus en plus bien rémunérées, que ce soit dans l’enseignement universitaire ou dans le secteur économique public ou privé en pleine expansion grace aux investissements gigantesques de l’Etat algérien, qui est l’un des moins endettés au monde et dispose d’importantes réserves en devises appelées à s’accroitre considérablement dans les prochaines années.

    L’experience mérite d’être tentée.

    Fraternellement

  10. mohand arab
    janvier 18, 2012

    Mr Malek vous etes un digne fils de l’Algerie de Abane,Boudiaf,didouche,Amirouche et beaucoup d’autres.Que dieu vous garde et soyez béni amiss el hak.

  11. Khaled
    janvier 18, 2012

    On n’a pas besoin de rapporteurs d’une ligue qui a ete peu representative du peuple arabe pour savoir que le jeune Assad est en train d’exterminer le peuple Syrien et que notre gouvernement par la voix de Mr. Medelci n’a pas interret de soutenir les demandes du peuple Syrien. Merci Mr. Malek pour votre contribution.

    • kawa
      janvier 19, 2012

      pourquoi ta été voir ? tu connais la vérité toi ? la Libye ne te suffis pas, il faut exterminer tous les chefs d’états qui baissent pas leur froque aux ricains et aux israéliens ?

    • tan
      Mai 3, 2012

      il faudrai que vous soyez un peut plus ouvert sur l actualite internationnal et areter deprendre pour argent comptant ce qui vien d europe et des etats uni regarder un peut comment vive les irakiens et les afgans les libiens et sont en guerre sans compter les soldats etranger qui fon la loie cher eux en defoncant les porte au milieu de la nuit sais tres biens de parler de dignite humaines mais elees est ou dans ces pays gouverner par des force etrangeres et des mercenaires payer a pri d or qui on tout les droit aucune contrainte pour piler ces pays et l egypte la tunisie le soudan es ce que les gens vive vraiment mieux aujourd hui qu il non plus d etat ca je ne suis pas sur et l algerie doit rester tres prudente dans tout ce qu elle dit et fait si elle ne veut pas etre de nouveaux sous protectorat etranger

  12. kawa
    janvier 19, 2012

    quel honte pour l’Algérie cet homme, encore un vendu ! Anouar Malek n’est en rien algérien..juste un chien non un harki !!!

    • Ali
      janvier 19, 2012

      @kawa, si tu ajoutes un « d » à ton pseudo, tu seras en conformité avec la mission qui t’a été confiée et tes insultes contre M. Anouar Malek, auront un sens.

      Normalement El Watan devrait veiller à ce que les commentaires ne devraient pas dépasser un certain niveau de bassesse sinon ils risquent de nuire à son image et à sa bonne reputaion.

      • bakelli
        janvier 22, 2012

        je te tire chapeaux merci .

  13. moh
    janvier 19, 2012

    la vérité est que la majorités du peuple syrien, préfère de loin avoir un Assad comme président que les traîtres salafistes et que cette personne qui est Anouar Malek fait parti de cette secte de salafo sionistes.

    • kamel oran
      janvier 19, 2012

      on a vu les salafiste ce qui ont fait en algerie et maintenant en lybie mais la syrie sera plus forte qu eux in chaalah .

  14. 0000000000
    janvier 19, 2012

    Il n’y a pas de groupe armé. Il y a une armée libre dont les chefs sont des officiers dissidents qui obéissent à leur propre loi. Mais ils ont avec eux, aussi, des volontaires qui portent des armes. J’ai rencontré Abderrezak Talas, un des officiers dissidents les plus connus, dans une maison abandonnée, à Baba Amrou. Je l’ai questionné à propos de ces civils armés. Il m’a expliqué que les militaires dissidents ont besoin des habitants du quartier pour mieux les protéger parce que la plupart des militaires ne sont pas issus de ces villes-là. C’est pour cela qu’ils ont ouvert la voie à des volontaires, mais de manière très contrôlée. Je précise que depuis notre arrivée à Homs.
    Je vous remercie Mr Anouar Malek pour votre courage et vos paroles mensongères,d’un état français ennemi à l’Algérie et aux pays arabes.vous avez dit Armée libre ou Terroriste,quelle est la différence d’après vous,arrêtez de vous vanter et de mettre le feu aux poudres,et ci vous étiez ministre ou président vous tuerez les algériens avec le napalms comme les français contre les Algériens pendant la guerre d’Algérie.
    je suis un simple citoyen algérien,je n’aime pas les responsables de ce pays,et je n’aime pas non plus vos mensonges.

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  16. Rabah
    janvier 20, 2012

    Finalement, c’est M. Anouar Malek qui avait raison.

    Vive la jeunesse, qui apporte un air frais et vivifiant à notre pays étouffé par les vieux chnoques qui le gouvernent.

    Le vieux c.. de Medelci l’a eu dans le baba et s’est fait, une fois encore, avoir par la Ligue Arabe et la Syrie en affirmant stupidement que l’armée syrienne s’était retirée de certaines villes et avait relaché les prisonniers politiques.

    Il a même osé renvoyer dos à dos le bourreau ( le régime sanguinaire de Bachar Al Assad ) et la victime ( le peuple syrien ), comme l’a fait son collègue russe, qui va enfoncer le peuple syrien dans une tragédie que l’Histoire ne pardonnera jamais aux mafias algérienne, iranienne, russe et chinoise, qui soutiennent et arment le bourreau de Damas.

    Mais la victoire viendra à la Syrie de Homs, comme elle était venue à la Lybie de Benghazi.

    Tenez bon frères et soeurs syriens, le bout du tunnel n’est plus loin et n’oubliez surtout pas qu’aucune dictature n’a resisté à un peuple uni et décidé.

    Allah maakoum !

  17. Benbouali
    janvier 20, 2012

    Je suis sure que les faces de malheur qui gouvernent notre pays, qu’ils ont couvert de honte avec leurs positions ridicules, ne vont pas hésiter un seul instant, s’ils seront encore au pouvoir, à demander au gouvernement quatari d’interceder auprès des nouveaux dirigeants syriens qui succéderont au régime criminel de Bachar Al Assad, pour qu’ils acceptent de les recevoir à Damas ou ailleurs, afin de leur présenter leurs excuses pour leur soutien suicidaire à Bachar Al Assad.
    Bahdlou bina Allah la irrabah houm.

  18. lewat
    avril 30, 2012

    les marocains « de tlemcen » (des vieux chnoques à leur tête un vieux nain mourant), se croient propriétaire de l’algerie et se considèrent comme représentant ligitime du peuple algerien.
    la dictature algerienne au pouvoir tente de sauver le tyran de syrie.
    medelci le sioniste n’a que des amis tyrans

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